samedi 28 avril 2012

Carl Boucher (42ans) Saint-Agapit


Abus sexuels

42 mois pour Carl Boucher

CA_KathleenFrenette

Kathleen Frenette @

Journal de Québec, Publié le: | Mise à jour:
Carl Boucher, 42 ans, de Saint-Agapit, a écopé vendredi une peine globale de 42 mois pour avoir abusé à répétition d’une adolescente de 15 ans, après lui avoir offert du champagne et de la drogue.
« Lors des événements, l’accusé avait prévu une soirée couverture, musique et champagne », a mentionné hier le juge Louis Dionne, avant de détailler les faits entourant la soirée du 30 avril 2011 qui a été vécue par la victime comme un cauchemar, dont les séquelles se font encore sentir aujourd’hui.
Lors de cette soirée, Boucher a amené l’adolescente sur les plaines d’Abraham, où il lui a offert de fumer de la marijuana, tout en consommant de l’alcool avec elle.
Arrivés chez lui, il lui a demandé de prendre un bain, pour ensuite avoir des relations vaginales et anales complètes avec la jeune adolescente.
À un certain moment, il lui a même avoué « aimer les filles jeunes, car elles ont la peau douce et pas de maladies comme les filles de 30 ans », a mentionné le président du tribunal.
Séquelles nombreuses
Depuis la terrible agression, la jeune adolescente dit avoir peur des hommes et elle doit consulter un psychologue.
Même si elle aurait aimé que son agresseur en prenne pour cinq ans, elle s’est dite soulagée, au sortir de la salle, de voir que son geste avait été puni.
« Peu importe le temps qu’il prend, ça ne remplacera jamais ce qu’il m’a fait. Ce qui me désole, c’est qu’un jour, il va ressortir et il va recommencer sa vie... Je trouve aussi que trois ans, c’est peu... », a dit la jeune adolescente aux représentants du Journal.
Le fait que le juge ait soustrait la période de détention préventive de l’accusé lui a aussi fait mal, même si elle comprend le processus judiciaire.
Questionnée à savoir si elle allait réussir un jour à « oublier », la jeune femme a mentionné que, pour l’instant, « elle y pensait encore tout le temps ».
Chaque fois qu’elle croise un homme ou un garçon, elle se sent bizarre et n’aime pas la sensation qu’elle ressent.
Dénoncer
Cependant, de manière très sage et raisonnée, elle a mentionné « qu’il y en a aussi des pires que moi » et qu’elle souhaite que le temps agira, pour elle, comme un baume qui lui permettra de retrouver confiance.
« J’ai trouvé ça difficile de passer à travers le processus judiciaire. En fait, au début, c’est gros, mais finalement, je suis contente que ce soit fini et qu’il soit sentencé. Au moins, pendant un temps, il ne fera pas d’autres victimes », a-t-elle dit, avant de quitter le palais de justice. 

2 commentaires:

  1. J'ai connu Carl Boucher. À l'époque, j'avais 25 ans. Je l'ai fait arrêter en novembre 2003. J'étais enceinte de lui, mon enfant à maintenant 11 ans, en 2014. J'ai fait longtemps des cauchemars ou je me cachait de lui. J'ai eu peur très longtemps... Je suis désolé pour cette jeune fille, je me sens un peu coupable. Avec son arrestation en 2003, il en avait pris pour 4 ans, mais je savais que cela ne suffirait pas à l'arrêter et qu'il recommencerait. Mon commentaire arrive certainement un peu tard, mais je viens seulement d'être mise au courant. Je tiens à la prévenir, au cas ou elle ne le saurait pas encore, qu'il répend des its. Je lui souhaite, à cette jeune fille, une plus belle vie que la mienne. Je la félicite d'avoir eu le courage de le dénoncer, Ce n'est pas facile, je le sais... Mais il mérite tout le mal qu'il lui arrive et tu as probablement protéger bien plus de femmes que tu ne le penses.Je penserai toujours à toi, ma soeur de traumatisme, et je t'envoie tous mes meilleurs voeux pour l'avenir. De la part d'une de ses ex qui à tout fait pour que ce genre de situation n'arrive plus à personne. M.L.

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